Du 31 mars au 7 avril 2023, la classe de 2de7, épaulée par une dizaine d’élèves de 1ère spécialité Physique,
encadrés par Mmes Biedma et Tanguy Le Jossec, ainsi que MM. Campan et Cussac, ont eu l’audace de franchir
la Garonne : direction le grand Nooord et ses multiples richesses !
Le résumé de leur périple pédagogique et des photos de la semaine :
Du 31 mars au 7 avril 2023, la classe de 2de7, épaulée par une dizaine d’élèves de 1ère spécialité Physique,
encadrés par Mmes Biedma et Tanguy Le Jossec, ainsi que MM. Campan et Cussac, ont eu l’audace de
franchir la Garonne : direction le grand Nooord et ses multiples richesses !
Débuté à Amiens, donc placé sous l’égide de Jules Verne, leur voyage ne pouvait qu’être extraordinaire ! En
effet, que d’aventures vécues ! Ils ont contemplé, minuscules, des cathédrales et des beffrois féériques.
Casqués, ils sont descendus sous terre pour parcourir les carrières Wellington, creusées sous la ville d’Arras
par les Kiwis néozélandais pendant la guerre de 14. Emus, ils se sont recueillis sur les tombes des soldats
français à la Nécropole de Notre Dame de Lorette, ont pris la mesure du chaos en cherchant le nom de leur
famille sur le pourtour de l’Anneau de Mémoire, qui grave dans l’éternité le nom des 580000 soldats de
toutes nationalités tombés sur le territoire du Nord Pas de Calais pendant la grande guerre. Ils ont gravi les
marches immaculées du mémorial canadien de Vimy, ont contemplé les moutons paissant paisiblement
parmi les cratères d’obus. Ils ont remonté la « Galerie du Temps » au musée du Louvre-Lens jusqu’aux
sarcophages d’Egypte, avant de faire une halte au XIXe siècle pour grimper au sommet des terrils puis
prendre le chevalement de la mine de Lewarde et découvrir l’histoire fière et tragique des gueules noires. Ils
ont chanté du Pierre Bachelet.
Partis à l’assaut de la citadelle de Lille, ils ont goûté à ses légendes, ses ruelles et ses frites !
Puis ils ont quitté l’hexagone pour les Flandres Belges. Alors l’Atomium les a entrainés au coeur de la matière,
à bord d’un ascenseur psychédélique. Leur imaginaire était tout grand ouvert pour accueillir les bulles de BD
flottant dans la ville de Bruxelles, les monstres grouillant dans les retables des primitifs flamands, les Chats
de Geluck trônant dans les jardins royaux et bien sûr les énormes gaufres au chocolat dégustées dans l’ombre
auto-dérisoire du Manneken-Pis.
Ils se sont glissés dans la peau d’un député européen votant au Parlement. Puis, dans celle d’un riche
marchand bourgeois, voguant au fil des canaux médiévaux de Bruges, la Venise du Nord.
Une pause au cimetière allemand de Praetbos les a brutalement ramenés en 1917.
Ils ont couru sous la pluie de Dunkerque, dans les rues et sur les plages, mettant leurs pas dans ceux des
soldats britanniques de l’opération Dynamo.
Ils ont bravé les bourrasques du Cap gris-nez, aperçu l’Angleterre au loin. Ils ont dompté les vents de Calais
en char à voile.
Et pour finir, à Boulogne sur mer, ils ont fixé droit dans les yeux des caïmans, des requins et des vipères
rouges ! Nul besoin de Nautilus pour côtoyer des méduses venimeuses et rêver dans l’ombre d’une
gigantesque raie Manta!
Des Landes au Flandres, par la route, sur les falaises, sous la terre, dans les vents, les élèves ont ainsi parcouru
l’espace et le temps ; ils en reviennent le coeur empli de nouvelles expériences, de connaissances concrètes
et de souvenirs merveilleux !